Vous le savez, un bon pilotage de votre intérim est indispensable au fonctionnement de votre activité. Vous avez besoin de personnel disponible rapidement, fiable, formé pour satisfaire vos exigences internes d’organisation et de production.
C’est la clé de voûte de votre satisfaction client. Vous devez en parallèle maîtriser, optimiser et sécuriser vos contrats et vos coûts avec les agences d’intérim.
C’est compliqué à gérer. Alors oui, mais pourquoi ?
La complexité se joue à trois niveaux :
L’intérim est, si ce n’est le premier, un des principaux budgets achats de beaucoup d’entreprises. Ce sont souvent les directions achats qui négocient les contrats avec les entreprises de travail temporaire (ETT ou agence d’intérim) ainsi que les accords-cadres et l’application des contrats-cadres.
Les achats rencontrent à ce niveau deux difficultés :
Le risque majeur le plus fréquent qui en découle est un surcoût très important de votre poste intérim avec potentiellement :
Certains de nos clients gèrent plusieurs centaines de contrats avec des ETT différents. Impossible de maîtriser alors ses coûts dans ces conditions.
Un contrat d’intérim c’est une relation (complexe) tripartite entre l’entreprise de travail temporaire l’entreprise utilisatrice et l’intérimaire. C’est l’agence d’intérim qui emploie, rémunère l’intérimaire et vous facture ensuite (les frais de mission et de gestion). Pour vous facturer, elle applique un coefficient de facturation sur la rémunération brute de l’intérimaire.
Le problème est que souvent, l’application du coefficient va se faire de façon automatique sans tenir compte des conditions d’application et/ou des conditions négociées.
Alors que :
Plus le système de rémunération sera complexe, le plus le risque d’erreur sera élevé.
Le recours à l’intérim est très encadré par la législation autant sur le fond (fiche de poste détaillée, durée initiale du contrat, conditions de renouvellement, rémunération...) que sur la forme (signature du contrat par l’intérimaire dans les 48h suivant le début de la mission, respect des délais de carence entre deux missions…).
Le risque lié à ne pas négliger : la requalification de la mission en CDI.
Souvent vous devez piloter ce risque dans l’urgence du besoin, ce qui s’avère périlleux.
Retenez enfin qu’un intérimaire et un salarié permanent sont soumis aux mêmes règles.
Nous vous le décrivions plus haut, l’intérim c’est une relation tripartite. Une relation qui génère beaucoup d’échanges, de processus administratifs complexes, des milliers de données à organiser (contrats, candidatures, relevés d’heures, factures...) dans un contexte fluctuant au rythme de votre activité commerciale et donc de vos besoins d’intérimaires.
Au final ce sont des tâches chronophages à faible valeur ajoutée : 80% des tâches sont purement administratives et elles mobilisent beaucoup plus vos équipes que la gestion de la paie de vos salariés, avec un risque d’erreur supérieur.
Autant de raisons de rechercher l’optimisation de vos dépenses d’intérim afin de les simplifier, les fiabiliser et les sécuriser. Sans oublier que le droit du commerce autorise de contrôler ses factures sur les 5 dernières années.