S ’il y a un thème qui revient sans cesse dans les discussions avec nos clients ces dernières semaines c’est bien celui du coût du travail. Et s’il y a bien un conseil que nous dispensons à chaque fois c’est : sécurisez vos charges salariales et vos cotisations sociales
Dans un contexte inflationniste qui perdure (flambée des prix de l’énergie, tensions sur le marché des matières premières, pénuries de main d’œuvre), peut parfois se poser la question du maintien de l’emploi dans certaines organisations. Plutôt que de se séparer de ressources précieuses et formées, il existe des mécanismes qui visent à atténuer ces impacts. Parmi ceux-là, l’optimisation des charges sociales.
Avant même de chercher à réduire vos coûts, vous pouvez commencer par mieux les maîtriser. Les charges sociales, c’est un environnement complexe mais un levier de gains important. On vous aide à y voir plus clair !
Les cotisations sociales sont des prélèvements essentiellement basées les salaires bruts qui servent à financer les risques sociaux, c’est-à-dire la retraite, le chômage et la sécurité sociale
Une partie est payée par les salariés, ce sont les charges salariales. L’autre partie est payée par leurs employeurs, ce sont les charges patronales.
Ces dernières représentent environ 21 % du salaire brut pour la part salariale et 42 % pour la part patronale (variable en fonction des réductions de charges).
Les charges patronales sont les suivantes :
Certaines cotisations sociales incombent à la fois au salarié et à l’employeur comme les cotisations de sécurité sociale, les cotisations APEC (pour les cadres seulement) et les cotisations de retraite complémentaire (contribution d’équilibre général (CEG) et contribution d’équilibre technique (CET)).
Même si les cotisations sociales se divisent en part patronale et salariale, il revient uniquement à l’employeur de les verser aux différents organismes. Vous êtes tenus de vous acquitter spontanément à la fois des charges patronales, qui restent exclusivement à votre charge mais également des charges salariales que vous précomptez sur le salaire brut mensuel de chacun de vos salariés.
En raison des complexités légales et procédurales, le système de collecte des cotisations est sujet à de nombreuses erreurs. Ce qui peut entraîner des litiges avec ces organismes. D’où l’intérêt d’expertiser vos versements pour vous assurer de leur conformité !
Vous pouvez identifier et obtenir les remboursements sur les cotisations déjà versées. Il est possible d’agir sur le passé (en général 36 mois) !
Comme par exemple, la loi « Fillon ». Promulguée le 17 janvier 2003 elle a eu pour objectif d’uniformiser l’ensemble des dispositifs de réduction de charges sociales par une seule aide : la réduction des cotisations patronales déconnectée de la durée de travail. Ainsi, les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC (soit environ 2 632 €) ouvrent droit à un allègement des cotisations patronales (maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès, accidents du travail, allocations familiales, chômage et retraite).
En validant la conformité de vos paramétrages, vous amenez de la réassurance en interne et diminuez les risques d’erreurs.
Chez AREXA nous mettons à votre disposition une démarche unique en France avec nos outils de Datascience pilotés par nos experts senior qui vont :
Nous faisons équipe avec vous pour vous aider à trouver des leviers de performance dans vos budgets tout en préservant votre capital humain.